Avez-vous déjà imaginé ce que serait votre vie aux pays des fées ?
Etes-vous déjà allé aux pays des fées ?
Alors, venez avec moi, prenez ma main et je vous amène dans mon univers, mon manuscrit où vous pourrez lire l’histoire merveilleuse d’Ismaël et de son amie, une vieille dame de quatre-vingt-sept ans,
quelque peu originale.
Enfant, je rêvais d’un déguisement de fée car je pensais ainsi que ma vie deviendrait magique et que je pourrai réaliser tous mes rêves.
Les fées m’ont toujours fasciné, elles faisaient parties de mon imaginaire et c’était un endroit où tout était possible pour moi.
Au plus loin que je me souvienne, écrire un livre a toujours un projet porté au fond de mon cœur depuis l’âge de 7 ans où j’ai appris à lire et que les mots ont exercé sur moi un pouvoir
fascinant.
Et si la vie était vraiment magique sans la baguette d’une fée mais tout simplement parce qu’il suffit d’y croire et croire en nous ?
Faire confiance en la vie car elle, elle sait où elle nous amène.
Quand j’ai décidé de m’arrêter de travailler pour me consacrer à l’écriture de mon livre, je me suis tout d’abord nourrie et gorgée de lectures qui parlaient des fées. Edouard Brasey a largement
écrit sur le sujet et j’ai lu tous ses livres.
Le monde du petit peuple m’a fasciné, j’ai replongé avec délice dans le monde magique des fées qui avaient alimenté mes songes d’enfant.
La toile de fond de mon manuscrit se dessinait peu à peu, ce sont les fées qui transmettraient le message de la vie à mon héroïne, et oui au tout début j’ai voulu écrire une histoire avec une petite
fille, mais le personnage d’un petit garçon s’est imposé à moi, suite à la lecture d’un livre d’Edouard Brasey.
Mais à ce stade, je ne peux pas vous en dire plus car ce serait déjà vous parler du second tome et ce serait vraiment dommage avant d’avoir lu le premier.
Pourquoi ce livre ?
Le livre décrit un processus de changement tout au long des expériences que va vivre le jeune héros, ce sont les étapes de croissance nécessaires que doit vivre chaque enfant pour accéder à une vie
d’adulte indépendante, mais c’est une longue route difficile et avec le sentiment partagé de devenir très vite une grande personne mais tout en voulant rester dans le monde de l’enfance, ambivalence
de sentiments convergents.
Le début du livre prend l’enfant tel qu’il est et son amie la vieille dame va lui montrer la route qu’il doit suivre à travers un parcours initiatique où il évolue d’où l’intérêt de grandir et
de comprendre, le pouvoir de la connaissance.
Elle lui donne le sentiment de confiance en lui dont il a besoin pour avoir confiance en la vie en lui donnant les clés : développement de ses propres capacités, en grandissant, en gagnant en
maturité, il sera un jour victorieux et dépassera ses propres limites.
Il suffit du regard bienveillant d’un adulte encourageant pour transformer le vilain petit canard en un cygne merveilleux en l’aidant juste à poser ses yeux sur une vision différente de
la vie, les êtres et les choses pour transformer une tristesse en un élan de bonheur, lui donner des clés qui lui serviront tout au long de sa vie dés le plus jeune âge et lui permettront
sûrement d' être plus fort face à l’adversité ; à mieux comprendre son environnement, à réagir de manière plus juste et plus pacifique face aux vicissitudes de la vie, à construire un monde
meilleur parce que mieux instruit.
Les enfants sont influencés par le regard que pose l’adulte sur lui, ses mots l’encouragent ou le découragent.
Mon petit Héros Ismaël ne se sent pas comme les autres enfants parce-qu’ il croit que la différence vient du fait qu’il est orphelin de père. Donc à ce titre il n’est pas comme les autres, mais la
différence est ailleurs. Il ne sait pas encore qu’il a une mission à accomplir, un destin.
Il ne se trouve pas beau et a l’impression d’être le vilain petit canard de l’école à cause de cette différence. Toutes les filles de l’école sont amoureuses d’Arthur, le beau Arthur sur de lui.
C’est tout du moins ce que croit Ismaël.
Avec son amie la vieille dame de 87ans – qui est à part – Comment avouez que son meilleur copain est une vieille dame? Que tout le village prend pour une originale et qui alimente toutes les
conversations ?
Elle est à part et de ce fait lui aussi se sent un peu exclu par le choix de cette amitié. Mais quand Ismaël est auprès d’Héloïse il devient et se transforme en un cygne merveilleux, c’est toute
l’ambigüité de la situation.
Comment choisir ? Ou Ismaël reste original lui aussi et il se sent important auprès de son amie, ou bien il choisit d’être copain avec son ennemi juré et il devient le souffre douleur de
celui-ci.
Lire : c’est puiser dans le livre les réponses aux questions, la lecture nourrit les pensées.
Et je termine en vous citant cette belle phrase de mon auteur
préféré :
« Tout enfant est une étoile tombée du ciel et vient au monde avec un vœu à exaucer : un Vœu d’Etoile…
– Edouard Brasey – Le Vœu d’Etoile – 1996. »
Bonne lecture !
Sylvie Molinari
L'auteure